Sous ce nom qui évoque la sueur et les mauvaises odeurs se cache une aventure motarde. Pas seulement une aventure, mais mon aventure motarde, en cette année 2017, à partir du 10 juin 2017, jour de départ de la Transpy AMV Legend.
Transpy, pour ceux qui n’auraient pas su relier A à C immédiatement (je plaide coupable), est le diminutif de transpyrénéenne. Legend, car l’essentiel des motocyclettes présentent sont des modèles de collections. Autant dire que je fais presque tâche avec ma DL 1000 de 2003.
Dans un autre post, je raconterai la préparation de ce voyage, qui a commencé avec l’achat de mon deux-roues préféré.
Recentrons-nous donc sur la première étape : rejoindre le château, point de départ de l’expédition, finaliser l’inscription, recevoir un cadeau de bienvenue, puis effectuer un contrôle technique durant lequel sera fixé une plaque spéciale pour la durée de l’événement, afin d’identifier la moto. Ensuite reconnaissance de l’hôtel (sur Narbonne), pour déposer les affaires, puis retour au domaine afin de faire connaissance avec les autres motards.
La soirée commence par un apéritif, accompagné de musique… Avant l’ouverture de la cave, style industriel, fumigène et musique sont au rendez-vous, un certain sens de la scénographie à l’oeuvre lors de l’ouverture de porte. Quatre jeunes femmes se trémoussent au fond, devant les musiciens. Les tables sont dressées, c’est la quête d’une place près des – nouveaux – copains.
Le repas est correct, tomate farcie, patate farcie crème & lardons, du cochon grillé, le tout arrosé du crû du domaine.
Annonce du dessert, et de plusieurs surprises par Jacques, président d’AMV et organisateur de l’événement :
- Il y aura du rhum, mais il sera servi cette fois, une certaine histoire obscure de bouteilles qui auraient été « empruntées » lors de l’édition 2016.
- Il y aura un dessert.
- Et il y aura des filles (étudiantes de la Sorbonne à ce que j’ai compris, qui ont mangé en ville et ont été invitée à terminer leur soirée au domaine).
Ce dernier point me permet de parler d’un fait important… Les femmes sont sous-représentée dans ce road-trip. Je n’ai pas compté, mais il doit y avoir moins d’une femme pour 10 hommes. Où sont les motardes ?! Peut-être sont-elles plus raisonnables ou plus occupée.. Le fait est que c’est un milieu très masculin.
Avec le rhum, il a été proposé un cigare et un café. Difficile de faire plus cliché que le verre de rhum dans une main, le cigare au bec, entouré de copains, sur des vieilles brelles plus ou moins asthmatiques ou asphyxiées… Il faut l’imaginer.
Avec Guy, rapide, nous sommes rentrés pile au moment où la fête commençait, les étudiantes arrivaient tout juste. On leur a fait remarqué qu’elles avaient été bien vendues par Jacques. Bref, il était déjà 23 h, et nous songions surtout à la route de demain, et à garder quelques heures de sommeil en réserve.
Coup de moto dans la nuit pour rejoindre l’hôtel en ville, déballage des valises, charge du matériel, décharge des photos, écriture du billet de blog et c’est parti.
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