Sélectionner une page

La Transpy mérite son nom. Il fait beau, très beau, et sous les vestes souvent noire, le motard transpire…

Ce matin, petit déjeuner avalé rapidement pour attaquer la journée. Je prends quelques photos des compères sur le parking, pendant qu’ils déposent les bagages pour la journée dans les camionnettes.

Guy arrive sur sa GS 1200, on va faire de l’essence à côté. Puis gaz vers le Château de Lastours afin de ne pas être plus en retard, pour le véritable départ à base de papier à dérouler : le roadbook.

On part vers le nord pour faire une petite boucle vers l’étang de Saint-Paul, avant de se diriger vers le sud, vers les Gorges de Galamus. Paysage magnifique, on rattrape un groupe en pause photo au milieu des Gorges. Je m’arrête prendre quelques photos, et on récupère un café au stop AMV Legend un peu plus loin. Discute avec les potes, Guy parle technique, et on avance avec le groupe. Le parcours croise un chemin de fer de loisir, avec son train, quelle chance ! La conductrice nous fais signe, chacun mitraille de photos.

Roule roule roule jusqu’au prochain patelin, Ille-sur-Têt. Pause déjeuner. Le restaurant est surpris pas l’affluence te recrute en catimini un deuxième serveur. Le repas est bon mais tarde, c’est l’occasion de faire connaissance avec les motards attablés.

On reprend la route, direction un point culture non prévu sur l’itinéraire officiel, le Prieuré de Serrabonne. Un édifice roman typique, charmant. On se plaint cependant de mon odeur d’échappement, la moto tire encore trop riche. Je ne prend pas la mouche, mais je part en éclaireur, afin de trouver un coin pour faire des photos des enfumés de derrière. Clic clic, c’est dans la boite, de je trace en solo maintenant.

Le Boulou, Montesquieu-des-Albères, Sorède, Argelès-sur-mer, Collioure, Cerbère et enfin Liançà, terminus pour aujourd’hui. 17 h 45, je suis content d’arriver. Je vais chercher les clefs, douche, on enchaîne quelques demi avec Guy, puis on s’occupe des roadbooks du lendemain. Repas arrosé qui s’ensuit, intense en poisson et poivrons, et autres fruits-de-mer incompatibles avec l’estomac de Guy, qui se rattrapera sur le dessert. Les anecdotes fusent, l’ambiance est bonne enfant.

Je devrai vous parler plus tard des ma tablée, avec notamment une malheureuse qui a vue son Lee Enfield rebrousser chemin vers le garagiste, quasi-neuve, une moto de prêt trop précaire, et mon voisin de chambre (Baptiste ?) qui a rencontré un problème électrique à mi-parcours, finissant dans la ramasseuse du parcours, et dont les chances de repartir sont plus proches d’une issue négative que d’un happy-end pour demain.

Images à venir.